Evidemment, comme il fallait s'y attendre, ce qui devait arriver arriva. Petit récapitulatif : Akio porta Sayuri, à moitié dans les vappes depuis environ une demi-heure. Les rue sont bondées, les hôtels aussi et ils n'ont fait aucunes réservations...
« - Comment ça 'complet' ?!- Fallait s’y attendre.- Et merde ! C’est quand même le dix-septième qu’on... enfin... que je fais ! »Comme vous pouvez vous en rendre compte, Akio est en pleine prise de tête avec la dix-septième personne qu'il rencontre à la réception d'un hôtel. Dépité, il du sortir et se rendre au prochain. Le trajet fut court, et après avoir prié tous les Dieux qu'il avait en tête, il se rendit à la réception. Personne là-bas. Légèrement agacé, l'Uzumaki frappa d'une main sur le comptoir. Hallelujah ! Un homme, la vingtaine, apparaît.
« - C'est pour quoi ? - À ton avis ? Répliqua Akio, les sourcils froncés.- J'vous l'accorde, c'était pas très malin comme question. Avec vue sur centre ville ou vue sur centre ville ? »L'Uzumaki se retint de le frapper. Il commençait à sérieusement l'énerver avec ses questions à deux ryos. Prenant une grande inspiration, il fit comprendre au jeune homme d'un regard meurtrier qu'il n'était pas apte à rire de blagues idiotes en ce moment.
« - Il nous reste une chambre, vous avez de la chance, ce sera suffisant pour vous et votre... ? »Malheur, il allait prendre Sayuri pour quelqu'un qu'elle n'est pas. Rapidement, le brun lança un deuxième regard meurtrier pour le faire taire. Comprenant que sa tentative était un échec cuisant, il invita Akio à le suivre. Ce dernier eut un soupire de satisfaction, sachant très bien maintenant que Sayuri allait pouvoir dormir dans un bon lit, au lieu de deux bras et d'un torse pas très confortable. Ce n'est qu'en commençant à suivre l'homme que le brun se rendit compte qu'il avait dégoter le meilleur hôtel jusque-là. Certes, le manque de déco était flagrant, mais c'était correct. Les 'trois' personnes montèrent un escalier en bois, pour arriver au premier étage. S'en suit une marche interminable à travers un long couloir, pour finalement arriver evant une porte de bois massif où est inscris le nombre 13.
* Mince, ça porte malheur. Je le sens vraiment pas... *« - Voici vos clé. »Il laissa échapper un bref merci, entra dans la chambre que le type eut la générosité d'ouvrir pour lui, et referma le tout d'un coup de pied, après avoir bien sûr pris soin de s'armer des clés. Et là, surprise : la chambre était grande, rempli de mobilier. L'Uzumaki en était scotché sur place. Autant l'hotêl n'était pas mortel, mais il se serait plutôt attendu à une chambre miteuse plutôt qu'un deux pièces. La première était évidemment la chambre, aussi immense que son ancien appartement selon lui. À à peine quelques pas était disposer une porte, menant à la salle de bain : cabine de douche, lavabo, ect, bref tout l'attirail quoi ! Sans attendre plus longtemps, Akio alla déposer Sayuri dans le lit blanc de la chambre. Elle allait pouvoir être à l'aise, et désaouler tranquillement. Il s'en alla ensuite, en lui adressant un dernier regard, puis en refermant la porte. Maintenant dans la salle de bain, il décida de prendre une petite douche rapide. Après être entré dans la cabine, et avoir fait couler un bon jet d'eau brûlante sur lui, le jeune homme prit le temps d'observer une chose qui attira son regard. Son ventre, ou plutôt, la marque sur son ventre. Un sceau à proprement parlé. Une sorte de spirale et huit inscription qui l'entourent.
C'était le Shiki Fûujin, le fameux sceau informant qu'Akio était, en réalité, un Jinchuuriki. Et pas le Jinchuuriki de n'importe qui...
Curieusement, la marque brillait, signe peut-être que son démon intérieur manifestait son envie de retrouver la liberté. Il y posa en tout cas sa main, en gardant ce sceau en tête, responsable de sa désertation du village de Konoha.
Après quelques minutes, Akio sortit de la cabine. Il se munit d'une simple serviette pour se sécher rapidement, puis il ré-enfila son pantalon et ses sandales. Il avait encore trop chaud pour remettre son haut. Il replaça son équipement de ninja sur son pantalon et sa ceinture, avant de sortir de la salle de bain. Il alla se poster à la fenêtre de la chambre, ou plutôt, il s'asseya au rebord. De là, il observa les quelques personnes défilants encore dans les rues. Ses cheveux bruns volant au rythme du léger vent s'étant lever. Il eut l'impression de retrouver un semblant de calme. Il était bien, assis ici, et sa marque au ventre ne le dérangeait pas. Son esprit par contre était loin d'être tranquil. Que faire maintenant ? Sortir carément de cette chambre d'hôtel avant qu'
elle ne se réveille ? Après tout, Sayuri pourait trouver ça louche qu'un homme d'un soir soit encore présent dans sa chambre d'hôtel. Il ne devait pas représenter grand chose pour elle, alors pourquoi restait-il ici ? Peut-être parce qu'il était suicidaire, et qu'il aimerait bien voir sa tête au réveil après une bonne cuite. Akio n'en savait trop rien. Il leva la tête vers le ciel, préférant attendre le réveil de la rose pour le moment.
Sujet: P'tit hôtel