Le Bar du Centre Ville

Après quelques minutes de marche, Akio et Gin arrivèrent dans un bar tranquille. Les deux jeunes hommes entrèrent dans le bar, avec un sourire pas net scotché au visage pour l'Akikaze. Il avait quelque chose en tête, ça c'était sûr, et son plan était tout simplement...

« - C'EST MA TOURNEEEEEEEEEEE !!!!!!!!!!!!! FAITES PETER L'SAKE !!!!!!!!!!!!!!!!!!! »

Et voilà comment on se met facilement dans la poche, la moitié des personnes présentes dans le bar, qui regardaient d'un regard admirateur le jeune Akikaze. ( Oui... y'a du vécu là-dedans ! )
La musique sonnore était parfaite, l'ambiance presque festive, et le saké promettait d'être vraiment bon. Maintenant à une table, Akio et Gin reçurent leurs verres, pour la plus grande joie du Nuke-nin. D'ailleurs, ce dernier se saisissa vivement de son verre. Il le leva et annonça :

« - À la votre ! »

One verre dans l'gosier !

« - Bon ! 'Va falloir qu'on discute un peu.
Primo, c'est quoi cette histoire de guerre ? J'ai beau m'être promener partout dans ce monde, je ne savais pas que ça n'allait pas tarder à se friter entre les nations ninjas.
Deuxio, je crois que je vais devoir vous avouer qu'avait d'arriver ici, j'ai mis H.S une unité d'Oi-nins de Suna. J'ai été longtemps ninja de Suna, étant jeune. Et quand j'ai déserter quelqu'un a envoyé mon dossier dans votre village. Résultat, j'ai été rechercher par Konoha et Suna pendant 5 ans. »

Gin soupira exasperet , il n'avait rien comprit le akio , soupirant , il re regarda dans les yeux avec un mi sourire

j'ai tuer l'ex kazekage pour passer kage , je m'en fou que tu est des problèmes avec mon village ou même avec konoha , je veut ta force dans le combat , et le faite que tu est tuer une 20ene de ninja de suna n'est pas prit en compte , pour tout dire , les habitant de mon village sont le dernier de mes soucit …

il sourier amuser de sa tirade tout en buvant du saké , il était serieux , et en cas de refus de la part de akio , sans hésiter il le tuerait …puis , soupirant , il disparue dans un nuage de fumer , direction , oto

[HRP : Désolée je me permets de venir]

Sayuri était assise discrètement dans un coin du bar, entièrement recouverte d'un manteau gris de la tête au pied, la capuche rabattue sur son beau visage de porcelaine. De qui ou de quoi se cachait-elle ? A la fois tout le monde et personne. Personne qu'elle ne craignait et tout le monde qu'elle détestait. Elle avait devant elle, un petit verre de saké non entamé, elle jouait avec lentement, agacée mais aussi lasse. Le gérant du bar, avait été surpris par la voix féminine au moment de prendre sa commande mais quand il la vit enlever ses gants à moitié fait d'acier, il en avait conclut qu'elle était sans doute une kunoichi à ne pas déranger. Elle était à Konoha pour..rien. En réalité, depuis sa désertion d'Oto, elle errait sans but précis. Elle ne savait pas que son ancêstre venait de là, et de toute manière, vu qu'elle ressemblait énormément à Sakura n'importe qui aurait aisément pu faire le parallèle, des cheveux roses ca ne courraient pas les rues.

La porte s'ouvrit laissant entrer une légère brise qui arriva en rumeur jusqu'à elle. Bon, il était temps de partir non ? Si le bar se remplissait. Elle allait porter le verre de saké à sa bouche quand quelqu'un hurla, que c'était sa..tournée. La musique qui était alors bizarrement inexstitante jusqu'à maintenant se mit à se pavaner de décibels. Sayuri jura, et pesta pendant une bonne dizaine de secondes avant de laisser tomber le saké. Pour son plus grand malheur, les deux hommes se mirent à la table juste près d'elle. Elle fronça les sourcils, en les observant du coin de l'oeil. Des ninjas, et parmi eux deux, le Kazekage. Elle n'était pas coupé du monde, elle savait bien à quoi chaque Kage ressemblaient.

Elle tenta d'écouter leur conversation, tout de même curieuse mais avec la musique seules quelques bribes de mots arrivèrent à ses oreilles. Une guerre ninja..oui, déjà l'Otokage avait planifié cela et si elle n'avait pas déserté elle serait en première ligne pour le combat. Elle entendit le Kazekage disparaître dans une technique de téléportation et soupira avant de se relever, fatiguée. Elle devait trouver une auberge. Elle partit en direction de la sortie mais alors qu'elle passait devant la table où Akio était resté pensif, un homme déjà saoul, la bouscula, en profitant pour s'agripper et dans se geste lui retirer sa capuche. Elle écarquilla les yeux de surprise alors que ses longs cheveux roses se perdaient de l'air pour revenir cascader sur son buste. Elle foudroya l'homme de son regard émeraude et ce qui frappa le plus ce dernier était le sceau qu'elle avait sur le front. Voyait qu'il pointait son doigt en direction de son visage, elle utilisa discrètement un genjutsu sur lui.

*Voilà à la niche, sale chien*

Elle vérifia que personne n'avait rien remarqué pour remettre sa capuche, et la couvrir d'anonymat mais c'était sans compter Akio qui lui fut aux premières loges. Elle fronça les sourcils, le dardant du regard.

Hrp : Tant mieux que tu sois là, j'allais galérer si tu n'étais pas arrivée =D

---------------------------------------------------------------------------------------------

Premier lever de sourcils, les paroles du Kazekage. Cet homme qu'il croyait bon et sympathique était en réalité tout autre. Bordel... Il était Kazekage, et il se foutait de ses villageois ! Ils pouvaient bien se faire massacrer par centaine, ça n'allait pas le titiller d'un poil ! De plus, Gin voulait se servir de lui pour la guerre. Une force parmis tant d'autres, pour assurer la victoire d'un des deux camps. Peuh... Comme si que l'Akikaze allait se soumettre à ça. La liberté, il y tenait, et il voulait la garder. Akio avait trop d'orgueil pour recevoir des ordres d'un tirant comme le Kazekage. Heureusement que ce dernier s'en était allé...
Un p'tit verre de saké plus tard, le jeune homme regardait d'un oeil distrait les quelques saoulards présent dans le bar. Il suivit ensuite l'un d'eux, titubant, en train de promettre à ses potes qu'il allait séduire une jeune femme en moins de deux minutes. Foutaises... Mais ça promettait d'être drôle à voir. Cependant, l'homme bouscula une personne vêtue d'un long manteau gris, et d'une capuche lui couvrant le visage. Dans le geste mal calculé de l'homme, il retira la capuche de la personne, dévoilant ainsi un beau visage fin et une longue et belle chevelure... rose.
Deuxième lever de sourcils. Aussi curieux que ça pouvait l'être, les cheveux de cette jeune femme étaient roses. Akio resta surpris pendant quelques secondes, détaillant du regard cette femme, il faut dire, très agréable à regarder. À noter qu'elle avait du caractère, vu les éclairs qu'elle lançait du regard à l'homme saoul. Suite à ce bref moment, elle remit en place sa capuche, et regarda l'Akikaze, ce dernier ayant soudainement pris une mine souriante depuis qu'il avait remarqué les sourcils froncés de cette jeune femme.

« - Qu'y-a-t-il mademoiselle ? Je peux vous offrir un verre ? »

C'était la seule chose qui lui passa par la tête à ce moment-là. Il se demandait bien pourquoi il avait attiré le regard de cette divine créature. Etait-il si intéréssant que ça à regarder ? Ou alors elle n'aimait pas qu'on la remarque. Deux choix, il avait une préférance pour la deuxième solution quand même. Sa petite tentative était risquée, car il voyait d'ici le gros vent ou la grosse rengaine qu'il allait sûrement se prendre, mais qui ne tente rien n'a rien ! Et puis... Quelque chose l'attirait chez cette femme. Peut-être son foudroyant regard vert émeraude qu'il avait eu le temps d'accrocher pendant quelques secondes, ou alors ces cheveux roses peu commun mais lui allant à ravir... Ou était-ce simplement le fait qu'il ne voulait pas se retrouver seul pour le moment. Cela faisait beaucoup trop longtemps qu'il avait eu comme seul sentiment la solitude. Alors rencontrer d'autres personnes, qui plus est à fort caractère, n'était qu'intéréssant.

« - À moins que vous n'ayez pas la moindre envie de tenir compagnie à un Nuke-nin comme moi. »

Bien sûr, Akio n'avait plus peur de se désigner sous ce rang peu gratifiant, même dans le propre village qu'il avait déserté. Il se foutait un peu de ce qui pouvait lui arriver maintenant. Personne ne se souciait de sa vie, et pratiquement plus personne ne comptait à ses yeux, alors autant jouer avec le feu pendant qu'il en est encore temps.

Sayuri prit une mine contrariée en remarquant la mine souriante du jeune homme. Elle serra les poings, d'accord tout le monde ne devait pas trembler devant elle mais quand même. Une envie de le gifler la démanger mais elle devait se calmer, à l'intérieur d'elle, sa personnalité furieuse qu'elle avait appelé Shannaro, tout comme l'avait fait Sakura autre fois, explosa. Hurlant milles e tunes insultes à l'égard de l'inconnu. Bon, il était pas mal, beau et il avait l'air fort mais ca ne lui donnait pas le droit de...

« - Qu'y-a-t-il mademoiselle ? Je peux vous offrir un verre ? »

De l'inviter à boire un verre ! Elle crut s'étouffer en entendant la question d'Akio. D'habitude, elle avait toujours fait fuir les hommes, en particuliers à oto mais il était vrai que depuis qu'elle connaissait la vie de vagabonde tout avait changé et elle n'avait pas compris les regards qui avaient pu peser sur elle. Elle rougit mécaniquemment et retroussa son nez, excédée de se laisser ainsi charmée. elle l'admira encore un instant, se maudissant de se laisser avoir à ce jeu-là. elle était embarassée car elle ne savait pas quoi répondre, elle était perdue, paumée. elle ne connaissait pas les autres, autrui n'avait jamais fait partie de son monde. elle fut toujours élever comme un objet plutôt qu'une personne. Elle détailla encore un instant le Nuke-nin et soupira d'agacement.

« - À moins que vous n'ayez pas la moindre envie de tenir compagnie à un Nuke-nin comme moi. »

Décidément, le sort s'acharnait, il fallait qu'ils aient un point commun. Comme si en plus, elle allait craindre la compagnie d'un déserteur. Elle était vraiment excitée tout à coup et sa fierté venait d'en prendre un coup. ce n'était pas une histoire d'envie mais de défi. Elle n'aimait pas avoir des faiblesses, alors elle devait prouver qu'elle était capable de faire face à un homme sans forcément essayer de le tuer. Lentement, elle dégagea son visage et retira son manteau, laissant apparaître sa tenue de combat. . Ses escarpins noirs logeaient des pieds délicats aux ongles vernis. Ces mêmes pieds appartenaient à deux magnifiques jambes qui se partageaient un monde de douceur entre les pans d'un kimono de coton et de soie. On pouvait apercevoir une cuisse à l'air libre, à chaque pas à cause de la fente profonde du kimono. La cuisse droite portait d'ailleurs un bandage et une boîte à armes. Un obi de velours bordeaux cintrait sa taille parfaitement sculptée et le kimono, au style moderne, improvisait un décolleté en dénudant la moitié de ses épaules blanches et la naissance de ses seins. Elle n'avait pas l'air de s'en préoccuper pour le moins du monde. Doucement, elle vint s'asseoir face à akio, là où le kazekage se trouvait précédemment. Elle garda un petit air méfiant sur le visage et étendit ses mains sur la table.

Elle devait parler, dire quelque chose ou bien elle se laisserait passer pour intimider :

"Non, ca ne me dérange pas."

Oula, ce soir bain de bouche à volonté, elle venait d'accepter de faire ami-ami avec un homme qu'elle ne connaissait même pas et qui la détaillait disons comme n'importe quel homme détaillerait une jolie femme pour rester correcte. Elle prit donc un verre de saké qui fut amené par un serveur et elle regarda attentivement son verre. S'il comptait la saouler c'était...bien trouvé, car elle ne tenait pas l'alcool pour trois sous, mais elle avait sa fierté, elle but le verre non pas d'une traite mais en commençant par y tremper ses lèvres et par faire passer le liquide brûlant dans sa gorge. Elle reposa ensuite le verre et planta son regard émeraude dans le sien.

"Je suis, Sayuri Haruno."

Première étape d'accomplie ! Elle a accepté, et elle s'est présentée d'elle-même. Il aurait pu en soupirer de satisfaction, mais c'était pas gagner encore. Sayuri... Ce nom, il le retiendrait à jamais. De plus, le nom Haruno lui trottait dans la tête. Il aurait pourtant jurer l'avoir déjà entendue quelque part. Ici même, à Konoha... Décidant de mettre ceci à l'écart pour le moment, Akio se laissa perdre dans ce regard émeraude resplendissant, contrastant fortement avec son regard ténébreux. Mais très vite, il laissa échapper quelques paroles. D'une pour ne pas laisser s'installer un gros blanc. Et de deux pour paraître comme quelqu'un ayant de la discussion, et non pas un homme se laissant impressioner par le charme d'une femme. Dur dur, mais l'Akikaze en a traversé des épreuves dans sa vie, et ce n'était pas ça qui allait l'arrêter !

« - Joli prénom. Quant à moi, c'est Akio... »

Il eut un léger moment de doute. Devait-il déjà mentir à quelqu'un sur son nom de famille ? Certes il trouvait qu'il ne le méritait pas ce fameux nom, mais quand même. Là il n'y arrivait pas... Il se trouvait forcé de déballer rien que la vérité. Peut-être que pour une fois ça allait porter ses fruits, car jusque-là les mensonges ne lui avaient attirer que des ennuis.

« - ...Uzumaki. » Acheva-t-il.

Il s'étonna presque de le dire avec tant de facilité.

« - D'où venez vous ? De ce charmant village tout comme moi ? Ou bien n'êtes vous que de passage ici. »

Son sourire resta suspendu à ses lèvres, alors qu'il s'arma d'un verre. Il espérait au fond qu'elle tenait aussi bien l'alcool que "lui". Sinon il aurait immédiatement la réputation de l'homme cherchant à saoulé sa proie pour assouvir ses pensées... pas très catholiques, il faut dire. Evidemment ce n'était pas le cas, il ne la connaissait pas encore assez pour pensé cela, même si d'habitude il aurait déjà un film pour adulte dans sa tête... Curieusement là non, il avait une sorte de respect envers Sayuri. Peut-être parce qu'elle au moins, c'est une femme qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Hallelujah, car ça commençait à profondément l'ennuyer les gens comme ça. La preuve : l'Hokage qui se fait mener par le bout de la baguette par son grand-frère. Pffff... Il ne l'avait pas connu comme cela le Souseiji, mais bref. D'une gorgée, il engloutissa le contenu de son verre, avant de croiser les bras, et de maintenir son regard dans celui de Sayuri. Il prenait sa comme un jeu, "qui allait donc tenir le plus longtemps ainsi dans le regard de l'autre ?". Surtout que le brun était taquin, donc la plupart du temps il donnait l'impression de se moquer, rien de mieux pour faire perdre le sang-froid de sa cible. Il pourait rester longtemps comme cela, ne se lassant jamais des yeux de cette jeune femme.

L'expression de Sayuri changea immédiatement. Un air doux contrastant avec un peu de surprise s'empara de ses traits jusque là dur et elle répéta le nom dans sa tête. Akio Uzumaki. C'était tellement familier, elle laissa passer ce nom en boucle dans sa tête avant de finalement se résigner, elle ne connaissait aucun Uzumaki. Elle baissa son regard qui était devenu orageux, pourtant, elle en était sûre ce nom là avait des relents importants, un préssentiment une intuion peut-être féminine. Lentement, la dureté reprit sa place sur le visage de la belle Sayuri qui redressa un peu son regard pour caresser de ses prunelles celui d'Akio. Il l'avait complimenté et elle n'avait pu s'empêcher de rougir un peu plus. L'Otokage avait toujours trouver son nom détestable, si bien qu'il l'appelait par "la gamine" ou la "môme". Elle détourna le regard, contrariée par ses souvenirs, c'était du passé à présent, sa maigre vie à oto devait être effacée, elle venait de renaître.

« - D'où venez vous ? De ce charmant village tout comme moi ? Ou bien n'êtes vous que de passage ici. »

Charmant Village ? Elle haussa les épaules, chacun ses goûts. elle trouvait Konoha trop ennuyeux à son humble opinion mais c'était relatif. Il était vrai que l'on pouvait se laisser berner par la tranquillité de ce lieu mais il lui manquait un petit plus qu'elle n'arrivait pas à trouver. Elle n'aimait pas vraiment le sourire d'Akio. Au fond, elle en était jalouse. Pourquoi arrivait-il à sourire aussi facilement alors qu'elle tirait la tronche tout le temps. Elle observa la bouteille que le serveur avait laissé puis porta son attention sur le verre que prenait Akio. Ele fronça un peu plus les sourcils et se resservit également, normalement elle avait une limite de cinq verres avant de commencer à faire tout et n'importe quoi. Elle reposa la bouteille et ne toucha pas au verre rempli non car quelque chose d'autre avant capté son attention, le rehard sombre et envoûteur du Nuke-nin. Elle n'avait toujours pas répondu à sa question mais peu importe. Elle n'avait jamais su que cela pouvait être aussi agréable de se plonger dans le regard profond d'un être. Elle était presque bernée par cette découverte, elle cligna doucement les yeux se rendant compte qu'il réussissait à faire sortir d'elle sa partie féminine à laquelle elle avait à moitié renoncé. Shannaro à l'intérieur d'elle bouillonait à cause du sourire taquin que le jeune homme affichait mais Sayuri n'en avait cure. Elle avait envie au fond...un bruit de verre qui se brisa plus loin, la réveilla de cet état. Elle écarquilla un peu les yeux avant de les baisser pour fixer les lèvres d'Akio, elle rougit un peu plus et les releva sur le nez du Nuke-nin, tout mais ne plus fixer ses yeux c'était dangereux pour elle.

"Je..non...je viens d'Oto..."

A taton, elle chercha son verre qu'elle porta mécaniquement à ses lèvres avant d'en ingurgiter le contenu, un tout petit peu de saké coula à la commissure de ses lèvres, un mince filet mais elle ne s'en formalisa pas. Elle n'était ni noble, ni de bonne famille, tout simplement naturelle. Elle ferma un instant les yeux, consciente qu'un sentiment d'attachement se créait. La solitude avait des avantages mais autant d'inconvénient, elle voulait un but dans sa vie peut-être qu'Akio pourrait lui en apporter un.

Amusé par les divers réactions de Sayuri, Akio chercha à ré-accrocher le regard de la jeune femme, sans succès puisqu'elle venait de fermer les yeux. Galère... Elle s'était échappée de ses mirettes, signifiant que le brun avait déclenché quelque chose en elle. One point pour l'Uzumaki. Ce petit jeu commençait à vraiment lui plaire, surtout depuis le moment où ils s'étaient perdu tous les deux dans le regard de l'autre. Cela avait été fort plaisant, surtout pour quelqu'un comme lui n'ayant plus l'habitude de faire cela.
Changement de disque.
Elle venait d'Oto. Un coin très accueillant d'après les souvenirs du brun. Si sa mémoire était bonne, il y avait laisser quelques plumes. Un bras cassé, pour avoir essayer de titiller les ANBU de ce village. Il laissa échapper un petit grognement en y repensant. Devait-il obligatoirement jouer à l'idiot dans tous les villages qu'il fréquentait ? Allez savoir... En tout cas, le village du Son n'était pas un coin où il reméttrait les pieds avant longtemps, si bien sûr il n'avait pas une bonne raison.

« - Je vois... Ce village n'a pas dû trop vous plaire, pour que vous soyez actuellement assise à une table avec moi, à Konoha. À moins que vous soyez une ninja en mission ici, ou alors une Nuke-nin érrante à la recherche de quelque chose, comme de la compagnie. »

Finalement, et après mûres réfléxions, il en arriva à la conclusion que ses quelques années dans les services de l'ANBU de Konoha s'avéraient être payantes aujourd'hui. Il remplissa à nouveau son verre, en gardant un oeil sur Sayuri. Pourquoi a-t-elle paru destabilisée pendant un court instant ? Pour quelle raison ? Et pourquoi était-elle si peu bavarde ? Akio était curieux de savoir. La mettait-il mal à l'aise ? Sûrement car les rougissements de la jeune femme prouvaient qu'il ne la laissait pas si indifférente que ça. Tant de détails qui paraissaient pourtant si important à ses yeux. Il voulait qu'elle retrouve ce caractère, la démarquant des autres femmes que l'Uzumaki avait rencontré jusqu'ici. Que voulez-vous, il était intéréssé par ce petit bout de femme, pour une raison inconnue encore.

« - Je vois... Ce village n'a pas dû trop vous plaire, pour que vous soyez actuellement assise à une table avec moi, à Konoha. À moins que vous soyez une ninja en mission ici, ou alors une Nuke-nin érrante à la recherche de quelque chose, comme de la compagnie. »

Sayuri ouvrit brusquement les yeux à l'entente de ses paroles. Elle fusilla Akio du regard, comment osait-il tenter de lire en elle. elle détestait que les inconnus se mettent à vouloir la connaître. Autant donner son nom, qui pour elle n'avait aucune signification, n'était pas un problème, et autant avouer qu'elle venait de ce bled pourri qu'était Oto ne la dérangeait pas. Autant que l'on lui propose les raisons qui l'ont amené à savoir ce qu'elle fait ici l'énervait. Elle choisissait le sens de sa vie. Elle espérait que son regard vert electrique envoie des éclairs pourfendeurs sur lui. Elle aurait également voulu le transpercer avec une technique de scalpel et le charcuter. Toutes ces émotions malsaines passèrent en une seconde dans son regard alors que le reste de son expression restait figée. Elle n'allait pas lui faire le plaisir de répondre. Et puis qu'est-ce que ca pouvait bien lui faire. Elle se dit qu'elle avait du faire une erreur en s'asseyant à cette table avec lui.

"Non. Vous ne voyez rien du tout !"

Elle serra ses poings et détourna son visage, furieuse. Elle était si impulsive et là était sa faiblesse, peu communicative et compréhensible, elle n'était pas habituée à la compagnie. Elle avait vécu toute son enfance dans une geôle et avait appris à aimer les murs rugueux et humides qui lui servaient d'oreillers mais aussi de compagnons. Elle n'avait connu que la fatigue et la dureté des entraînements. Et pourtant, elle n'était pas si puissante que cela. Alors lieu de se faire jeter, elle avait préféré partir. Elle se mordit la lèvre inférieure avant de se détendre un peu, totalement consternée. Elle était réellement perdue, elle voulait fuir Akio. Il mettait en danger sa personnalité et elle avait peur de découvrir qu'au fond elle pouvait être humaine. Alors pourquoi son derrière restait collé sur cette chaise ? Elle se servit encore un verre de saké, bien que cela ne fut pas raisonnable, m'enfin elle avait quand même une marge de deux verres. Elle se l'enfila en renversant la tête en arrière se laissant emporter par la sensation brûlante et enivrante de l'alcool dans son métabolisme. Sous le geste rapide, un pan de son kimono glissa, dénudant son épaule droite. Elle reposa son verre, et déjà ses joues commençaient à rougir un peu plus.

"Laissez-moi..." murmura-t-elle, dent serrées, en fixant un point imaginaire sur la table.

Akio eut un soupir , il venait de toucher au point qu'il ne fallait pas. Il s'en maudissait intérieurement. En plus, elle lui demander de la laisser tranquille maintenant. Quel con ! Oui y'avait pas d'autre mot. Un vrai crétin ! Il serra sa main droite, en jurant intérieurement. Il aimerait bien la satisfaire, sauf que là il n'arrivait pas à se résoudre à cette idée. Pourquoi dressait-elle des barrières infranchissable pour le brun ? Pourquoi ne veut-elle pas se laisser perçée à jour ? Il avait des questions à la pelle, mais qui resteraient sans aucun doute sans réponses malheureusement. Alors, et comme il n'était pas du genre à abandonner si facilement, l'Uzumaki emprunta la voie du pardon. Une petite chance subsistait encore, même si il avait été refroidit par le regard significateur de la jeune femme. Elle voulait le fuir, ce regard-là il l'avait déjà rencontré par le passé.

« - Désolé... Je ne voulais pas... J'essai seulement de te... Hum, de vous connaître un peu mieux. Maintenant, si vous voulez vraiment que je vous laisse... »

Il fixa Sayuri quelques secondes, avant de baisser les yeux. Avait-il griller son cerveau à cause du regard éléctrique de la jeune femme ? Ce n'était pas du tout son genre de dire ça ! Voilà qu'il ne s'écoutait plus lui-même, agissant seulement pour sauvegarder la possibilité d'entretenir une bonne relation avec Sayuri. L'Uzumaki tenta une nouvelle fois de la regarder. Il était profondément attirer par elle, il commençait à s'en rendre compte, et ça l'embêtait de se retrouver dans une situation pareille. De loin, il préférerait affronter une escouade de 50 Oi-nins, plutôt que de devoir laisser sa place vide. Il bu son saké, pour échapper à ses pensés plus que déroutantes, et remarqua alors l'épaule dénudée de la jeune femme. Le saké commençait à apporter ses petits effets... S'il serait aussi à l'aise que d'habitude, il serait déjà allé remettre en place le kimono, sauf que là ce geste attirerait sûrement encore une fois les foudres de la jeune femme. Certes il aime ce caractère, mais là il ne se sentait plus capable de faire fasse, de se croire supérieur, et de lui retorqué une réponse en plein visage pouvant provoquer une réaction encore pire.

Sayuri ne répondit pas aux excuses du jeune homme. Elle se contenta de soupirer de nouveau, mais cette fois-ci, un soupire empli de mélancolie et de lassitude. Elle était épuisée, elle passa une main dans sa chevelure et se demanda un instant, si elle voulait réellement qu'Akio parte. Que voulait-elle vraiment d'ailleurs, elle n'avait aucun but dans sa vie. L'alcool commençait à agir sur son esprit qui s'engourdissait avec l'aide précieuse du temps. Elle oublia déjà pourquoi elle en voulait à ce charmant garçon devant elle. Oui, Sayuri possédait un gros défaut : ses sauts d'humeur qui s'alliaient parfaitement avec son caractère impétueux, décidément elle avait hérité jusqu'à la psychologie de son ancêtre. Elle marmonna quelque d'à peu près incompréhensible et secoua lentement la tête de nouveau avant de parler d'une voix plus douce, calmée par l'alcool qui courait dans ses veines :

"Akio..ne pars pas."

Ca lui faisait bizarre de l'appeler par son prénom, même si elle était pas trop dans son état normal, shootée au saké et à l'alcool, elle avait aimé l'appeler par son prénom créant une familiarité qu'elle n'avait jamais connu dans sa vie. Elle se releva doucement et d'une démarche peu sûre d'elle et vacillante se rapprocha du Nuke-nin. Elle tomba sur les genous de ce dernier et il put sentir son souffle chaud empli de saké parcourir un instant son visage. Pour ne pas chuter davatange, elle s'accrocha à son cou, se pressant un peu contre lui. Demain matin, elle ne serait pas fière en se souvenant de ce geste. elle ne savait même plus pourquoi elle s'était déplacé vers lui. Sa paresse ambiante l'obligea à rester sur Akio, s'enivrant de son parfum.

"Tu sens bon".

Ce fut tout ce qu'elle dit, d'une petite voix heureuse comme une fillette complimenterait sincèrement une tierce personne. Elle fit glisser une main involontaire sur le torse d'Akio, absolument dans un état semi léthargique.

N'ayant même pas eu le temps de boire une verre de plus, Akio se retrouva avec Sayuri sur les genoux, les bras de la jeune femme autour du cou du brun. Coup de fatigue de la part de jeune femme aux cheveux roses ? Il ne savait pas et ne comprenait plus, il y a deux secondes elle lui demandait de s'en allé, et maintenant voilà qu'elle venait se serrer contre lui. Il se rendit alors à l'évidence : elle n'était déjà plus tout à fait elle-même, donc à moitié saoul. Dommage, il aurait aimer que la même chose se produise, sans les effets de l'alcool bien sûr. Instinctivement, il porta ses mains contre le dos de la belle jeune femme. 'Faut dire, lui aussi commençait à avoir l'esprit embrumé. Cependant, il était encore apte à se contrôler, et donc à ne faire rien qui pourait mettre sa vie en danger lorsqu'elle sera à nouveau elle-même. C'est jour de grâce, Akio allait rester sage ! Il souria lorsqu'elle lui dit qu'il sentait bon. Cela faisait bizarre à entendre venant d'elle, surtout qu'elle le tutoyait, et pourtant.

« - Merci du compliment. C'est la même chose pour toi, cependant cette petite odeur d'alcool est assez dérangeante... Dommage... »

C'était vrai, elle sentait la fleur de cerisier. Une odeur qu'il pourait reconnaître entre mille à présent malgrés l'autre odeur qui signalait qu'elle n'était plus très en forme. Une main vint alors se poser sur son torse. Là, ça sentait pas bon, mais il en fit abstraction. Lentement, il remonta l'une de ses mains à lui sur l'épaule droite dénudée de Sayuri. Toujours avec cette même lenteur, il replaça le pan du kimono correctement, et releva légèrement la tête pour accrocher une nouvelle fois ce regard qu'il désirait tant. En fait, s'il ne regardait pas que ses yeux, il serait littéralement en train de la dévorer du regard. Claque intérieur. Dévorer du regard ? Mince... Là c'était vraiment pas bon. L'alcool l'influençait trop, ou alors c'était une évidence à laquelle il ne pouvait se résoudre. Il n'allait quand même pas avalé le fait qu'il était complètement sous le charme de cette femme ! Mais c'était bel et bien le cas. Misère, et lui qui disait que plus personne ne comptait à ses yeux, cette affirmation était maintenant fausse. L'Uzumaki prit alors une mine plus douce. Si lui était sous le charme, elle agissait seulement à cause du saké. Tant pis, qu'il en soit ainsi..

« - Une bonne nuit de sommeil ne te ferait pas de mal hein ?... Je crois que je vais te payer l'hotel, en plus du saké. »

Même s'il avait dit cela avec amusement, il était sérieux dans ses propos. Manquerait plus qu'il la laisse comme ça en début d'état d'îvresse. Quatres ans ce sont peut-être déroulés depuis qu'il fut considéré comme Nuke-nin, mais Akio avait encore un coeur et une conscience. Choses bien chiantes dans certain moment, mais plus qu'importante à l'heure actuelle.

Sayuri ne comprenait plus très bien ce que voulait dire Akio, d'ailleurs les paroles de ce dernier perdaient tous leur sens une fois arrivées au cerveau de la jeune rose. En revanche, elle entendait et assimilait très bien sa voix grave qui en rajoutait un peu plus à son état. Elle hocha la tête, puis la secoua de nouveau, totalement confuse car de toute manière il fallait bien qu'elle réagisse à ce qu'il disait sinon, elle se faire pour bête. Elle fit un petit sourire à cette pensée qu'elle trouvait assez drôle, elle bête ? Non mais et puis elle était aussi brune pendant qu'on y était. Elle détestait chez cheveux, et presque tout en elle. Elle avait déjà frissonner quand il avait posé les mains dans son dos. Elle n'avait jamais été aussi proche physique d'un homme mis à part l'Otokage. Alors autant dire que cette presque caresse sur son épaule nue fit courser son coeur dans sa poitrine. Si elle n'avait pas ét rouge à cause du saké, elle l'aurit été encore plus. Il avait remonté le pan de son kimono dont le haut était trop grand et fixant à présent son regard.

Elle pencha un peu la tête sur le côté comme une petite fille qui attendait une sucrerie. Elle aimait bien les yeux sombres du Nuke-nin, enfin, elle les aimait bien avec l'aide du saké car en temps normal, elle ne se serait sûrement pas permise tant de familiarité tactile. Elle aurait voulu tout lui déballer et ce n'était pas l'alcool qui l'en empêchait mais encore cette arrière-volonté et elle reserra sa prise autour du neku-nin comme si elle avait peur de se noyer, d'ailleurs le sol commençait à tanguer bien qu'elle ne se souvint pas avoir monter dans un bateau. Hein ? Quoi ? Sommeil , Dodo...c'était vrai que l'en y repensant, elle était fatiguée. Elle n'avait eu l'occasion de beaucoup boire dans sa vie, la dernière fois ce fut avant de partir d'Oto, on l'avait retrouvé complètement saoul dans la rue, et elle avait sur son passage lancer des genjutsus à toute personne qu'elle croisait. Elle avait trouvé ça, amusant. Elle fronça ensuite les sourcils en observant Akio, pourquoi il était encore là lui ? Elle ne lui avait pas demandé de la laisser tranquille ? Ah mais non, elle l'aimait bien, alors forcément..il devait rester, même si elle n'aimait personne dans cette vie pourrie. Les contradictions s'enchaînaient vainement dans l'esprit de Sayuri, accentuant sa fatigue morale.

"Hum..."

Elle ne put lui dire que ça, malheureusement ce "hum" voulait dire bien des choses. Il était confortable déjà et en plus, il était gentil ! Sans blague, elle n'avait jamais rencontré de la gentillesse dans sa vie, c'était à peine si elle savait ce que ce mot voulait dire. elle trembla un peu contre Akio et enfouit sa tête dans le creux de l'épaule de ce dernier pour souffler un peu et s'empêcher de faire quelque chose d'interdit : pleurer. Il n'y avait pas à dire, demain, elle serait soit de mauvais, mais alors très mauvaise humeur soit très malade. Elle se laissa donc aller contre Akio.

« - Okay... Pas la peine d'en dire plus. »

Il n'avait pas obtenu une réponse très claire venant de la jeune femme, mais tant pis, c'était suffisant pour lui dire qu'ils devaient s'en aller. L'une des mains d'Akio alla se placer contre la nuque de Sayuri. Elle venait de mettre sa tête dans le creux de son épaule, ne laissant pas le jeune homme indifférent. Il aimait la sensation de la sentir contre lui, sachant très bien que ça n'allait pas arrivé très souvent. L'alcool aidait, en plus de ce "coup de fatigue". Etait-ce bien ça au moins ? En tout cas, elle paraissait si fragile en cet instant... Ca avait eut le don de faire naître un regard très doux chez l'Uzumaki, qui avait cessé de sourire à pleine dent, pour se contenter d'afficher une simple mine heureuse. Il se leva sans mal, elle était aussi légère qu'une plume. Ses mains étaient allez se faufiler sous les cuisses de la jeune femme pour la maintenir contre lui. Il dut, pendant quelques secondes, retirer une main, le temps qu'elle s'hasarde dans sa poche arrière pour en tirer quelques ryos. Heureusement qu'elle avait passé ses bras autour de son cou, sinon il aurait été bien en galère. Après avoir trouvé ce qu'il recherchait, pour son plus grand malheur, il alla au comptoir du bar pour payer ce qu'il devait. Malheur, en effet, car après ça, il s'était rendu compte qu'il n'aurait pratiquement plus un sous en poche. Comment allait-il payer l'hotel ? Grande question... Il allait devoir voler, ou alors offrir ses services à quelqu'un au plus vite pour avoir un peu d'argent. Mais bref, autant ne pas y réfléchir maintenant. Une fois tout de payer, et après avoir replacé sa main là où devait être, il entama la marche vers la sortie du bar. S'en suivit alors le problème de "comment trouvé un hotel, avec au moins une chambre de disponible, à cette heure-ci ?". Il était tard, donc sa quête pour en trouver un de libre n'allait être que plus difficile. Il laissa échapper un court soupire, se disant qu'il faisait tout cela pour une femme... Peut-être que ça allait le motiver, ou alors lui signaler qu'il était en train de changer... C'est avec ces idées-là en tête qu'il se remit en marche, avec Sayuri dans les bras.